Va, pensée, sur tes ailes dorées,
Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
Où embaument, tièdes et suaves,
Les douces brises du sol natal,
Salue les rives du Jourdain,
Les tours abattues de Sion,
Oh ma patrie si belle et perdue,
Ô souvenir si cher et funeste,
Harpe d'or des
devins fatidiques,
Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
Rallume les souvenirs dans le cœur,
Parle-nous du temps passé,
Semblable au destin de Solime,
Joue le son d'une cruelle lamentation,
Ou bien que le Seigneur t'inspire une
harmonie,
Qui nous donne le courage de supporter nos
souffrances.
Va, pensiero - Verdi - Nabucco - Le chœur des esclaves
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